Messages : 1392 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 24 Localisation : Derrière toi... Bouh!! Artolas
Sujet: Résultat du premier concour Sam 12 Oct - 13:23
Enfin, voilà les textes de nos chères membres qui ont bien travaillé!! (oui, ça commence à dater!!)
Ce sera vous qui allez choisir le gagnant!! Et pour cela vous avez le sondage (juste en haut).
De plus, vous pouvez votez pour plusieurs textes! Les votes seront clos le dimanche 27 octobre. Dès lors, on sera le classement ainsi que les noms des auteurs! (qui, pour le moment reste anonyme)
Participants:
Eren38 Kora StrawmBulle Natu
Voici sans plus attendre les merveilleux textes:
Texte 1:
Spoiler:
- Et cette fois, ne rentre pas trop tard s'il-te-plaît ! Je ne sais pas où tu traînes comme ça, mais hier soir tu as encore failli rater le dîner, ton père était furieux ! Et moi aussi ! J'ai ouvert la porte d'entrée et j'ai regardé en arrière. Ma mère agitait le couteau qu'elle tenait dans sa main pointé vers moi, l'air menaçant. J'ai souris malgré moi.
- Oui maman, je ferais attention, lui ai-je assuré.
- Tu as intérêt, sinon je trouverai un moyen de t'enfermer dans la cave !
- Oui maman...
Elle allait continuer sur sa lancée et me sermonner encore un peu plus, mais je suis sortie rapidement et j'ai refermé la porte. J'ai eu le temps d'entendre quelque chose comme « sale gamine », mais je n'y ai pas prêté attention. Ma mère avait toujours eu l'habitude d'essayer d'imposer son autorité pendant quelques rares instants, mais sans réel succès. Tout simplement parce qu'elle n'en avait pas sur moi et qu'elle le savait. Elle me blâmait parce que mon père avait dû lui demander de le faire. Mais lui non plus n'était pas du genre à me faire de vraies remarques sauf en de rares occasions. Ils étaient très tolérants.
J'ai soupiré légèrement de contentement : le soleil était au rendez-vous, j'étais libre de sortir, et j'aimais ça. J'ai regardé en face de moi, comme je le faisais à chaque fois que je me trouvais dehors et j'ai soufflé de mépris. Au loin, derrière les maisons pratiquement toutes identiques d'une architecture moyenâgeuse à colombage et briques, un gigantesque mur de cinquante mètres de hauteur dominait le district de Shiganshina où je vivais depuis toujours. Cette entrave à ma vision sur l'horizon me frustrait un peu. Même si quelque part, pour moi, l'horizon était ce mur. Cependant j'aurais voulu qu'il ne soit pas là.
Mais nous, humains, étions reclus derrière ces immenses murailles de protection depuis environ une centaine d'années et personne ne savait vraiment ce qu'il y avait sur le restant de la planète. Tout ce que nous savions, c'est que des titans étaient de l'autre côté, quelque part, à nous attendre. Ils étaient apparus subitement et ils avaient décimé la majeure partie de la population. Les rescapés avaient alors construit une cité cernée de plusieurs hautes murailles circulaires. Sans les murs, l'humanité aurait disparu.
Les titans étaient des monstres effrayants à l'apparence troublante d'êtres humains qui auraient subit un étirement de plusieurs mètres. Ils faisaient pour la plupart entre quatre et quinze mètres, et ils avaient pour habitude de manger les premiers humains venus. Non seulement ils étaient terrorisant, mais en plus ils étaient laids.
Mais moi, certainement parce que je n'avais encore que dix ans, je riais souvent des titans et de la peur qu'ils véhiculaient. Parce qu'étrangement, la plupart des gens normaux comme moi n'avaient jamais vu un seul titan de leurs propres yeux. Ceux qui en avaient eu le « privilège » étaient les soldats de la Cité. Et pourtant, la plupart des civils avaient toujours eu une peur bleue de ces titans, ce qui me semblait un peu ridicule puisqu'ils ne savaient pas précisément de quoi ils avaient peur. Mais finalement, les témoignages nous suffisent, pas besoin de les voir. Il suffit également d'avoir assisté au retour du bataillon d'exploration pour en être convaincu. Ce sont les plus courageux soldats qui sortent en dehors des murs pour tenter de comprendre qui sont ces titans, d'où ils viennent, ce genres de choses... Ils essayent d'élucider le mystère de leur existence en s'aventurant dans les terres au-delà du mur et en les combattants. Et comme leur nom l'indique, ils explorent des territoires inconnus. La plupart n'en reviennent jamais. Les titans les démembrent, les croquent et les avalent, sans une once de pitié.
Ces monstres ne sont pas doués d'intelligence et n'ont apparemment pas d'émotions. Ils feraient presque les choses mécaniquement. Leur but n'est même pas de se nourrir par besoin vital, mais seulement de nous tuer. Voilà pourquoi personne n'a envie de se retrouver devant eux. Mais pourtant, il faut bien se battre.
Je suis partie vers la gauche et j'ai continué dans les rues pavées du quartier. Nous étions en pleine après-midi, je n'avais pas école aujourd'hui. Le soleil était maintenant caché derrière un nuage et le vent soufflait fort ; les feuilles des arbres volaient en tout sens. J'ai décidé d'attacher mes cheveux en queue de cheval pour ne pas les avoir devant mes yeux et j'ai continué mon chemin, les mains dans les poches de mon pantalon.
Au bout d'une rue, après m'être engagée dans plusieurs intersections, je suis rapidement arrivée dans une petite plaine couverte d'une herbe verdoyante. Il y avait quelques arbres, des buissons et surtout beaucoup de fleurs. Le printemps venait d'arriver, et le temps avait été propice au développement de la nature malgré le froid mordant que nous avions connu cet hiver.
J'ai choisi le vieil hêtre sous lequel j'allais souvent avec mes amis et je me suis allongée en dessous. J'étais en avance ; nous devions nous retrouver seulement une demie heure plus tard, mais ainsi j'aurais l'occasion de me reposer tranquillement avant leur arrivée. On se donnait tous rendez-vous ici, que ce soit après les cours ou le week-end. Nous ne faisions rien de particulier. Les devoirs pour le lendemain, des jeux, des discussions d'enfants... C'était une manière de se sentir plus libre pour moi. C'était mon quotidien, et il me convenait. Tout était calme, tranquille. A croire que les titans n'existaient pas et que ce lieu était un paradis.
J'ai fermé les yeux et j'ai dormis un petit moment. Finalement une voix que je connaissais bien m'a interpellée et m'a réveillée.
- Hé la blonde ! Je rêve pas ? C'est bien toi que je vois ?
J'ai ouvert un œil pour voir un jeune garçon s'approcher de moi. Il a ricané d'un air moqueur en passant une main dans ses cheveux bruns en bataille et il est venu s'asseoir près de moi.
- Salut Laran... quoi de neuf ?
- Oh rien, a-t-il dit en parlant lentement. Comme d'habitude... mon père et ma mère n'arrêtent pas de se battre pour des trucs inutiles... mon frère est encore allé faire je ne sais quoi avec ses copains, alors je suis parti... Et toi, qu'est-ce que tu fais là Asa ? C'est la première fois que je te vois seule ici et en plus la première avant tout le monde...
- Je voulais juste profiter du beau temps et éviter les pots de colle dans ton genre, mais c'est raté...
Il a eu un rictus en voyant mon sourire.
- Toujours aussi désagréable à ce que je vois !
- T'imagines même pas. Tu trouveras pas plus sympa que moi à des kilomètres à la ronde.
- Tu sais quoi ? Je suis sûre qu'à côté de toi, même un titan est plus amical !
Je me suis redressée.
- Hé, face de poulpe, ne me parle pas comme ça ou tu vas le regretter !
- Face de... quoi ?
- De poulpe.
- C'est quoi ça ?
- Je sais pas. Un genre d'animal. J'ai lu ça dans un livre bizarre... J'aimais bien ce mot.
- Un livre bizarre ? Quel genre ?
- Ça te regarde pas, face d'endive.
Je l'ai poussé tandis qu'il ricanait. Il a arraché un peu d'herbe et il a tenté de m'en mettre dans les cheveux mais je me suis protégée avec mes avants-bras. Alors, il a voulu les attraper avec ses mains mais j'ai écarté les bras et nous nous sommes poussés mutuellement pendant environ une minute, de manière tout à fait ridicule.
Finalement, nous nous sommes calmés lorsque nous nous sommes souvenu que nous n'arrivions jamais à déterminer qui de nous deux était le meilleur pour se bagarrer. Nous nous sommes donc simplement assit, côte à côte.
La cloche d'une église sonnait les quatre heures de l'après-midi. Le vent qui s'engouffrait dans nos oreilles nous coupait un peu plus de la ville. On entendait que les arbres et les buissons s'agiter sous la brise. Des pétales de fleurs volaient, un oiseau est passé non loin de nous pour se percher dans le hêtre et un rayon de soleil a atterrit sur moi.
Au loin se dressait toujours la muraille. Grande, lisse, monumentale.
- Hé, tu sais quoi ? Mon frère m'a raconté des trucs aujourd'hui.
Je me suis tournée vers lui et je l'ai dévisagé. Ses yeux marrons, proches de la couleur de ses cheveux, étaient baissés et contemplaient la fourmi qu'il avait attrapé et qui se baladait dans sa main sans savoir où elle allait.
- Tu sais, il y a souvent un petit blond qui raconte comment c'est derrière les murs, tu vois de qui je parle ?
J'ai acquiescé.
- Armin, c'est ça, non ?
- Ouais ! Ben c'est un hérétique tu sais, il raconte n'importe quoi. Il dit qu'il veut sortir des murs et aller dehors voir comment c'est. T'imagines ? De toute façon, il se ferait directement bouffer, il est complètement atteins le pauvre ! Moi ça me donne mal au cœur et j'ai peur quand je sais que le bataillon d'exploration doit sortir. Il suffirait d'un rien pour qu'un titan s’engouffre par la porte et bam ! On est tous morts !
- Laran... tu es entrain de parler comme ce groupe qui font une espèce de culte de je sais pas quoi aux murs. Tu aurais voulu qu'il n'y ait pas de portes ? Qu'on ne puisse jamais ressortir ? Moi je trouve ça nul.
- Peut-être. Au moins on serait un peu plus en sécurité. Et puis on sait pas ce qu'ils font les soldats dehors. Ça se trouve ils veulent nous ramener un titan à l'intérieur pour faire des expériences. T'imagines ?
- Tu es fou Laran...
Il m'a regardée profondément pendant quelques instants.
- En fait tu crois en quoi toi ?
- Moi ? Je crois rien du tout. Je sais pas et je m'en fiche. Le mur est là, et moi je pense qu'on à le droit de comprendre qui ils sont, surtout quand ils se permettent de nous manger comme ça. On a le droit de se battre et de faire quelque chose. Au point où on en est... et puis je vois pas l'intérêt d'attendre qu'il se passe quelque chose. Parce que quand ça se passera, ça sera trop tard, non ? Enfin c'est ce que je pense.
Il m'a jetée un coup d’œil, puis il a fixé la muraille.
- Tu ne trouves pas ça effrayant toi ? Moi je me demande si on aurait pas mieux fait d'aller vivre sous terre comme les lapins. Au moins là on est sûr qu'ils ne vont pas nous déranger.
J'ai eu un petit rire moqueur. Laran n'avait jamais eu honte de dire ce qu'il pensait et de montrer qu'il avait peur. Avoir peur des titans n'était pas considéré comme une faiblesse. C'était normal. Ceux qui n'avaient pas peur, ceux qui évoquaient ce qu'il y avait derrière les murs avec un air émerveillé étaient vu comme de parfaits idiots, et des fous.
- Poule mouillée ! Ai-je lancé.
- C'est pas vrai ! Je dis juste la vérité ! De toute façon, tant que les titans ne passent pas par les portes, tout va bien.
J'ai ricané une nouvelle fois.
- Les autres vont bien rigoler quand je leur dirai comme tu as peur Laran...
- Parce que tu n'as pas peur toi ? A-t-il répondu en faisant mine de m'examiner attentivement avec les yeux plissés. En même temps, avec ta tête de blasée on se demande si tu es vraiment humaine. Tu es peut-être un titan au fond... prête à manger n'importe qui.
Il a soufflé, il s'est levé soudainement et il a commencé à partir.
- Tu sais quoi ? Je vais te laisser. Je reviendrai quand il y aura des gens plus intéressant que toi.
- Parfait, ça me fera des vacances, ai-je dis en lui tirant la langue.
- Tu regretteras bientôt de t'être attaqué à moi ! A-t-il prévenu en faisant semblant de me tirer dessus avec un pistolet imaginaire.
Il s'est finalement éloigné, les mains dans les poches avec un air bougon.
J'ai rigolé un peu dans mon coin. On se chamaillait souvent, mais on ne se détestait pas. Nous étions seulement différents et un peu idiots. Simplement des enfants.
Je me suis recouchée sur l'herbe et j'ai fermé les yeux. J'ai eu le temps de rêver des autres vallées et montagnes magnifiques qui pouvaient se trouver derrière les murs. Mais alors, dans un immense grondement, la terre a tout à coup tremblé comme si elle allait se scinder en deux. J'ai ouvert les paupières brusquement et j'ai eu l'impression que le hêtre allait tomber sur moi. Surprise, et sous le coup de la peur, je me suis levée d'un bon, je me suis éloignée. Quelques secondes après une incompréhension totale, j'ai pu constater que l'arbre était toujours bien en place et que le sol avait cessé de trembler, puis j'ai regardé vers l'endroit d'où semblait provenir cet étrange phénomène. Et là, derrière le mur de cinquante mètres, j'ai soudainement pu apercevoir une silhouette massive apparaître. Cependant, le soleil m'envoyait sa clarté dans les yeux et je ne pouvais distinguer la masse qu'en contre jour. Il m'a fallu un petit instant avant de saisir ce qu'il se passait. J'ai été frappée d'une telle horreur que je suis restée figée, la bouche ouverte, les yeux écarquillés.
La tête d'un titan, plus grand que personne n'avait jamais dû en voir, dépassait du mur. Une fumée épaisse l'entourait, et de là où je me trouvais, j'avais l'impression d'avoir un squelette démesurément grand devant moi. Sa chair et ses muscles étaient à vifs, rouges et fumants, son visage ressemblait à un crâne, et ses dents étaient toutes apparentes. Il ressemblait à une sorte d'homme gigantesque sans peau.
Cette soudaine apparition me paraissait tellement improbable que j'étais absolument incapable d'avoir une quelconque réaction logique. J'ai eu un petit rire involontaire.
- Mais c'est quoi ce truc ? Ai-je demandé à voix haute, comme si quelqu'un pouvait me répondre.
Je n'ai pourtant pas eu le loisir de me pencher plus longtemps sur la question. J'ai vu le titan se mouvoir, sa tête a bougé lentement, et le sol a tremblé une seconde fois, plus fort. Puis j'ai vu une multitude de morceaux du mur être projetés dans le ciel dans une explosion assourdissante. Par réflexe, je me suis bouchée les oreilles de toutes mes forces et j'ai reculé sous l'arbre. Les énormes projectiles fonçaient droit sur la ville et certains venaient vers moi à une vitesse impressionnante. Je n'ai pas eu le temps de courir ni de faire quoique ce soit, j'ai juste reculé, reculé, reculé... L'un de ces gros rochers, plus gros encore que la circonférence du tronc du hêtre centenaire, a percuté violemment les branches de l'arbre dans un craquement sonore. L'arbre a tremblé, j'ai reçu des débris un peu partout et quelque chose a heurté mon front. Surprise, j'ai perdu l'équilibre et je suis tombée en arrière à moitié sur une racine. Sonnée, dépassée par les événements, j'étais dans l'incapacité totale d'entamer un mouvement. Je suis restée plusieurs minutes là, étendue. Mon cœur n'avait certainement jamais battu aussi vite dans ma poitrine. Je n'osais plus bouger tant j'avais peur de ce qui allait arriver. Toutefois, lorsque j'ai sentis une vive douleur assaillir le sommet de mon front, je me suis redressée en position assise. J'ai porté une main à mon visage. Du sang coulait abondement ; il y en avait partout sur mon front, ma tempe gauche, mon oreille... Maintenant, il coulait sur mes joues jusqu'à mon menton. Je tremblais, et j'ai failli fondre en larmes. Une boule d'émotion me serrait la gorge, mais je n'arrivais pas à exprimer quoique ce soit. J'étais sous le choc.
J'ai regardé vers le mur. Le titan avait disparu, les tremblements s'étaient arrêtés, et plus aucun projectile ne volait dans les airs. Ils jonchaient tous le sol ; certains devaient être dix fois plus gros que moi. Au loin, je n'entendais que le murmure grandissant de cris et de hurlements.
Je me suis levée, une main pressée contre mon front, et j'ai commencé à marcher vers la rue alors que je trébuchais sur le sol inégal de la plaine. Des débris du murs étaient tombés un peu partout dans l'herbe, et j'ai failli m'étaler par terre plusieurs fois. Pourtant j'ai continué mon chemin en me dirigeant instinctivement vers ma maison.
Mais alors que je m'engageais dans une rue, j'ai été contrainte de m'arrêter subitement. Un énorme morceau du mur barrait la moitié droite de la rue et sous ce bloc, des tâches sombres et humides imprégnaient le sol et la pierre. J'ai regardé ma main pleine de sang et j'ai fait le rapprochement. Mon horreur a été presque aussi vive que lorsque le titan est apparu. A la différence que cette fois-ci, au lieu de rester plantée là, je me suis enfuie lâchement en rasant le mur de gauche. J'ai évité tout regard vers l'obstacle et le cadavre qui devait se trouver en dessous et je me suis mise à courir plus vite que jamais je n'en avais été capable.
Malgré mon choc, lorsque j'ai atteint la rue principale de mon quartier, celle qui menait vers l'arrière de la ville, près de la porte du mur Maria, je me suis arrêtée de courir. Les cris et hurlements s'étaient amplifiés à mesure que j'avançais et j'ai enfin pu constater l'ampleur de la situation.
Des gens couraient partout, dans tous les sens, et pour la plupart vers l'arrière de la ville, loin du mur du district près duquel était apparu le gigantesque titan. Ils pleuraient, se lamentaient, s'égosillaient souvent inintelligiblement, tremblaient de tous leurs membres, devenaient fous... J'ai vu des maisons totalement écrasées sous les morceaux du mur, des gens par terre entourés de sang, frappés par des rochers. C'était l'hécatombe. Je suis restée longtemps debout devant ce spectacle horrifiant, mais j'ai fini par saisir réellement ce qu'il se passait lorsqu'un homme m'a dépassée à toute vitesse. Il ne s'est pas arrêté pour me secourir, mais il m'a jetée un regard de terreur effroyable.
- Cours ! A-t-il hurlé de toutes ses forces. Cours ! Les titans arrivent ! Il y a une brèche !
Puis il s'est retourné, trop épouvanté pour faire marche arrière. J'ai porté mon regard vers le mur et au fur et à mesure que les secondes passaient, j'ai aperçu les têtes de nombreux titans, au-delà des maisons et des bâtiments, s'enfoncer dans la ville. Je suis restée coite de stupeur devant en tel pullulement de ces être immenses. J'étais moi aussi effrayée, bien sûr. Pourtant, je n'en avais jamais vu en vrai jusqu'à aujourd'hui, et je devais admettre que tout en ayant l'impression d'être dans le pire de mes cauchemars, je trouvais au fond de moi qu'il y avait comme un côté fascinant à ces créatures. Peut-être ma blessure y était-elle pour quelque chose ; j'étais sonnée, mais il y avait en moi une part qui avait toujours voulu en savoir beaucoup plus sur eux.
Cependant, j'ai fini par me détourner de la menace qui avançait tranquillement vers moi, et j'ai essayé de courir à nouveau pour retourner chez moi. Je pensais à mes parents et j'espérais de toutes mes forces qu'il ne leur était rien arrivé. L'angoisse s'insinuait et faisait battre mon cœur encore plus vite. J'avais peur. Je courais de plus en plus vite, déjà essoufflée, mais je ne pouvais pas m'arrêter, comme poussée par une force invisible et urgente.
Tout à coup, j'ai heurté quelque chose de plein fouet et j'ai perdu l'équilibre à cause du choc. Une main puissante m'a empêchée de tomber par terre et m'a redressée.
- Hé petite, qu'est-ce que tu fais encore là ?
J'ai levé les yeux. C'était un homme, pas très grand mais massif aux cheveux et à la grosse barbe rousse. Il portait une tenue de soldat et son blason représentait deux roses entrelacées, signe qu'il appartenait à la garnison qui s'occupait de la protection et du renforcement des villes. Il était équipé des ustensiles de manœuvre tridimensionnelle qui permettaient de se déplacer dans l'espace, en trois dimensions et très rapidement. Il s'agissait du seul moyen trouvé à ce jour pour atteindre les titans et lacérer leur nuque, leur unique talon d'Achille, à l'aide de longues lames souples. Si l'on se contentait de leur enfoncer une arme dans le crâne, cela ne suffirait pas. Ils semblaient à peine sentir la douleur et si un de leur membre était touché, il se régénérerait aussitôt, dans un panache de fumée.
Le regard plongé dans les yeux verts de l'homme, je suis restée muette. Il avait les sourcils froncés et paraissait très agité.
- Comment tu t'appelles ? Tu ne dois pas rester ici. Tu es blessée... Je n'ai pas le temps de m'occuper de toi, je suis désolé. Tu peux encore marcher ? Où sont tes parents ?
J'ai secoué la tête. Je ne savais pas quoi dire, il parlait trop vite. J'ai senti des larmes couler sur mes joues et j'ai tenté de les essuyer.
- Ok, gamine, a-t-il dit soudainement d'une voix bourrue tout en m'attrapant par les épaules pour que nos regards soient tout à fait connectés. Il a commencé à parler, très rapidement, mais je n'ai jamais oublié ses mots. Arrête de pleurer d'accord ? Je sais que tu ne dois pas avoir plus de dix ans, et encore. Mais tu vas bien m'écouter. J'ai un fils, qui est un peu plus âgé que toi, et j'ai peur pour lui. Et j'ai une femme, et j'ai peur pour elle aussi. J'ai peur de mourir et je ne veux pas risquer de perdre ma famille. Je voudrais m'enfuir avec eux, pour être sûr qu'ils iront bien. Mais tu vois j'ai choisi d'être soldat, parce que je me sentais fort, à l'abri et je voulais narguer tout le monde parce que de nos jours... ça ne servait plus qu'à ça, à se venter. On avait rien d'autre à faire. Pas de titans à combattre, juste la paix. Mais là, j'ai peur. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie, et c'est normal, parce que je vais certainement mourir dévoré par ces saloperies de titans. J'ai envie de pleurer, tu n'imagines même pas comme je voudrais m'arrêter ici, là, avec toi, et pleurer, pleurer, pleurer. Mais je ne le fais pas. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que dans des situations comme celles-ci, ça ne sert à rien. Que tu pleures ou non, les titans seront là. Et eux, ils n'ont pas d'émotions. Ils t'attraperont en un rien de temps sans se dire que tu es une gamine, que tu as encore la vie devant toi et que tu as seulement peur et qu'il faut te donner une chance. Tu n'auras aucune chance. C'est toi ou eux. C'est l'humanité ou eux... Écoutes... je ne sais pas ce qu'il va se passer, je ne sais pas si on va s'en sortir, mais... je vais te dire des mots que j'aurais voulu dire à mon fils si j'avais pu le voir maintenant avant d'aller combattre : quoiqu'il arrive, n'aies pas peur et ne pleure pas si tu te retrouves devant un titan. Tu peux pleurer et te lamenter en toutes autres circonstances tant que ta vie n'est pas en danger, mais dans le cas contraire, n'aies pas peur. Parce que tu peux te battre et tu dois le faire. Parce que tant qu'on est vivant, on peut se battre et qu'il y a de l'espoir. Il faut que toi, même si tu dois mourir, qu'avant ta mort tu n'aies aucun regret, comme moi j'en ai aujourd'hui. J'ai peur, je suis lâche, et je voudrais m'enfuir. Je ne sais pas si je vais le faire ou non, parce que je suis faible, mais je sais que mon fils serait fort et n'aurait pas peur. Et toi... je ne te connais pas, mais je vois dans tes yeux que tu ne t’enfuirais pas. Je ne sais pas pourquoi je te dis ça, mais je te le dis. J'ai peut-être tord parce que tu es trop jeune pour entendre ce genre de choses, mais si tout ça doit s'aggraver, c'est bien que tu saches ça, que tu n'oublies pas. Que tu comprennes.
Il a sourit, mais ses yeux exprimaient une grande tristesse et ses mains pressaient mes épaules si fort que j'avais l'impression qu'il ne pourrait jamais me lâcher. Il a pourtant posé une main sur ma tête et il a écarté mes cheveux ensanglantés. Il tremblait beaucoup, et malgré le fait qu'il me fixait, j'avais également le sentiment qu'il ne me voyait pas vraiment. Qu'il ne savait pas vraiment pourquoi il parlait. Il avait seulement vu quelqu'un et il avait peur, il avait eu besoin de s'exprimer.
- J'ai peur, petite. Et je deviens fou. Mais je sais que toi tu vas survivre.
Il m'a serrée contre lui tendrement.
- Mon fils s'appelle Saül, si tu le vois un jour, dis-lui les mots que je t'ai dis.
Il s'est finalement séparé de moi.
- Ta blessure n'est pas grave, mais ne perds pas de temps. Cours, maintenant. Retrouve tes parents et enfuie toi, loin... très loin.
Il m'a désignée la continuité de la rue derrière moi et m'a incitée à partir.
- Allez, cours.
J'ai obéis. Je lui ai jeté un regard mêlé de remerciement, de tristesse et d'approbation. Je me suis détournée de lui et j'ai couru de toutes mes forces vers chez moi. J'ai finalement jeté un coup d’œil en arrière, une dernière fois. L'homme me tournait le dos, maintenant. Au loin, derrière quelques maisons, les premiers titans arrivaient sur nous, ils n'étaient plus très loin. L'homme regardait en l'air vers eux et ses deux mains s'étaient emparés des deux lames de manœuvre tridimensionnelle. Il semblait en proie au dilemme qui le tiraillait déjà lorsqu'il me parlait. Devait-il sauver lâchement sa vie et s'enfuir ou rester et se faire tuer ?
J'ai retenu mes larmes, comme il l'avait dit. Je ne me suis pas arrêtée une seule fois avant de rencontrer mon père sur le chemin. Je ne l'avais jamais vu aussi agité, angoissé, effrayé. Il m'a prise dans ses bras et il m'a serrée, remerciant un dieu auquel il ne croyait pas que sa fille soit sauve. A partir de ce moment là et pendant quelques heures, les choses sont passées trop vite pour que je m'en souvienne précisément. C'était surtout dû à mon coup à la tête. Pourtant je sais que rapidement, mon père a déchiré sa chemise et il a appliqué le tissu sur mon front. Puis il m'a demandée d'appuyer et il m'a prise dans ses bras. Il m'a portée jusqu'à une autre rue où ma mère nous attendait, encore plus terrifiée que mon père. Elle nous a serré tous les deux, des larmes pleins les yeux, mais nous n'avons pas attendu. Elle portait un sac léger où elle avait pu réunir quelques objets importants. Puis nous avons couru tous ensembles jusqu'à la grande porte qui devait nous mener derrière le mur Maria, là où les soldats faisaient évacuer les civils dans des sortes de ferrys.
Assise à même le sol sur le pont du bateau, entourée de centaines de personnes qui pleuraient et hurlaient au désespoir, je me sentais pourtant mieux, plus consciente des événements. Mon père me serrait toujours dans ses bras, comme pour me protéger encore plus, les yeux rivés vers la porte. Il donnait l'impression de redouter encore que quelque chose n'arrive. Ma mère avait la tête plongé dans son épaule et elle pleurait. J'avais les yeux grands ouverts et je restais silencieuse. J'étais tout de même encore sonnée à cause de mon coup et au choc que j'avais subit durant ces événements, mais je suivais le regard de mon père.
Et alors que le bateau avait enfin fini par partir du quai depuis une dizaine de minutes, plein à craquer, et qu'il s'éloignait progressivement du mur, une autre explosion a retentit et la porte du mur Maria a volé en éclat. C'était comme si la direction du regard de mon père avait été un avertissement de ce qu'il allait se passer.
Tout le monde a sursauté, puis crié de peur. Ils se lamentaient tous, disaient que l'humanité était finie, qu'il n'y avait plus d'espoir. Et au loin, on voyait la silhouette d'un titan encore différent de ceux que l'on avait l'habitude de connaître. Il n'était pas aussi grand que le titan colossal qui était apparu plus tôt, mais son corps entier était comme recouvert d'une carapace. Il ressemblait à un être humain en armure blindée. Ses muscles paraissaient puissant et volumineux. Il était moins longiligne que le titan de cinquante mètres mais il semblait beaucoup plus rapide.
Nous étions déjà loin sur le fleuve, et hors de danger, d'autant que le titan a fini par disparaître, comme l'autre. Mais tout le monde était fébrile sur le bateau. Beaucoup de gens pleuraient, avaient peur. Les soldats tentaient de calmer les esprits et rassurer, mais ils ne parvenaient pas totalement à instaurer leur autorité. Et après cette soudaine destruction de la porte du mur Maria, il avait été décidé qu'il valait mieux nous mener jusque de l'autre côté du mur Rose, par mesure de précaution. Ainsi, l'agitation a été à son comble jusqu'à notre arrivée dans endroit sauf. Nous ne savions pas tellement ce qu'il se passait, et moi je ne comprenais pas grand chose. J'étais seulement soulagée de me dire que j'allais enfin être sauvée dès que nous serions arrivés à destination.
Mais avant cela, quelque chose, ou plutôt quelqu'un en particulier, a attiré mon attention par son comportement différent. Il s'agissait d'un garçon de mon âge. Il était brun et de derrière il aurait pu ressembler à Laran, mais bien que je sois à trois ou quatre mètres de lui, je parvenais à distinguer ses yeux verts. Il était assit à côté d'une fille du même âge aux cheveux longs et noirs et au visage atypique qui était sa sœur adoptive. Je les connaissais pour les avoir souvent vu traîner dans les quartiers de Shingashina. De plus, ils étaient les amis d'Armin, le petit blond dont Laran m'avait parlé, et ils se battaient souvent contre le grand frère de Laran et ses acolytes, pour les mêmes raisons qu'avait évoqué Laran à l'encontre d'Armin : des histoires sur leur désir de voir l'autre côté du mur... Ils s'appelaient Eren et Mikasa.
Ce qui m'a frappée, c'était les larmes qui coulaient abondamment sur les joues du garçon et qui contrastait avec l'expression fermé de sa sœur. Mais tout en pleurant, lui arborait une expression féroce de haine et une regard meurtrier qui m'a glacée le sang. Je l'ai observé, et j'ai entendu ses paroles, prononcées avec hargne et rudesse tandis qu'il se levait et que sa sœur le dévisageait avec étonnement et presque avec effroi.
- Je les éradiquerai ! S'est-il exclamé. Je jure de les exterminer... jusqu'au dernier !
Cette image s'est imprimée dans mon esprit et y est restée. Comme celle de la tête du titan colossal dépassant du mur, comme la marre de sang sous le rocher, comme l'homme barbu et son discours...
Les semaines qui ont suivies, mes parents et moi, réfugiés, avions dû trouver un endroit où vivre et où tout reprendre de zéro. Ma blessure n'était que superficielle et après quatre points de sutures et un pansement, tout avait été arrangé. Cependant, mes parents restaient inquiets, à cause des événements récents, bien entendu, mais ils l'étaient également parce qu'ils n'avaient jamais réussi à savoir ce qu'il m'était réellement arrivé ce jour-là. Ils avaient réussi à me faire dire où je me trouvais, comment je m'étais blessée, mais je n'avais pas pu leur expliquer que j'avais vu quelqu'un écrasé sous un bloc du mur, des maisons ravagées et des corps ensanglantés allongés dans les rues, mais aussi qu'un homme m'avait parlé avant d'aller se sacrifier pour l'humanité. Comment pouvais-je parler de ça ? Je n'arrivais tout simplement pas à l'exprimer. Et je préférais me dire que ce jour-là n'avait été qu'un affreux cauchemar. Je voulais tout simplement oublier ça, et vite.
Mais les pertes avaient été très nombreuses, tant au niveau des civils qu'au niveau des soldats, et l'humanité avait dû abandonner une importante partie de son territoire, qui se trouvait entre le mur Maria et le mur Rose, incluant le district de Shingashina où j'habitais jusqu'à la catastrophe. Les titans, aussitôt les portes ouvertes, avaient envahi les territoires. Il était impossible, au vu du nombre de soldats morts et au vu de nos faibles moyens face à une aussi grande concentration de titans, de les reconquérir.
L'humanité était dans une période de grands bouleversements. L'apparition d'un titan de soixante mètre et d'un autre capable de défoncer les murs semblait véhiculer toutes sortes de théories sur l'origine d'un tel phénomène. Les gens avaient peur dans les rues, et il n'y avait plus que le mot « titans » dans les bouches. A l'école, dans les rues, dans les magasins, et même à la maison, ce mot revenait. Mes parents ne se sentaient plus en sécurité, et moi non plus.
Pourtant les choses s'étaient calmées. Les deux titans spéciaux avaient disparu du jour au lendemain et on ne les avait plus revu. Mais tous gardaient en mémoire les événements passés, tout avait été bouleversé dans la tête de chacun, en particulier ceux qui avaient directement vécut l'événement. Les deux titans et la menace qu'ils représentaient pour l'humanité ne s'effaçaient pas des esprits.
Et quant à moi, un fait particulier m'a empêchée de parvenir à me défaire des images que j'avais eu devant les yeux, lors de ce jour funeste.
Un ou deux jours après notre arrivée derrière le mur Rose, alors que nous nous trouvions dans un camp de réfugiés en attendant que les choses se tassent et que nous puissions trouver un endroit où habiter, j'ai découvert quelque chose qui a agité un peu plus mes pensées et multiplié mes angoisses.
Dans la foule, j'ai reconnu le frère de Laran. Je me suis dirigée vers lui, prenant tout à coup conscience que je ne savais absolument pas où était passé Laran après m'avoir quittée le jour de la catastrophe. Il m'a reconnue et il est venu directement vers moi, presque en courant.
- Asa ! Dis-moi que tu sais où est Laran !
Je me suis arrêtée net alors qu'il me prenait avec fermeté par les épaules. Il avait quinze ou seize ans et il avait toujours été un garçon un peu brutal et idiot. Mais pour le coup, il n'avait rien de celui que je connaissais.
- Non... je ne sais pas...
Il m'a regardée avec un telle déception et une telle angoisse que j'ai soudainement ressenti la même chose.
- Il était avec moi et il est parti un peu avant que le mur n'explose, je ne l'ai pas revu depuis...
- Quoi ?! S'est-il exclamé. Pourquoi il est parti ? Où est-ce qu'il est allé ?
- Je... Je ne sais pas, il ne m'a pas dit, il est juste parti comme ça... Je ne sais même pas... je ne sais même pas si lui savait où il irait... Je n'en sais rien... On discutait juste, il a dit qu'il reviendrait quand les autres seraient là et... je me suis endormie, la terre a tremblé et... J'ai supposé qu'il était avec toi, ou vos parents, je pensais...
Je me suis tue. Il ne m'écoutait pas. Il regardait dans le vide, il secouait la tête et il parlait dans un murmure, l'air fou.
- On a dû partir... a-t-il dit. On a dû le laisser... on était obligé, les soldats nous obligeaient à partir... Ils disaient qu'ils allaient s'en occuper. Et... on pensait qu'il était avec vous et qu'il aurait couru vers un endroit sûr... On en était persuadé... mais peut-être qu'il n'est pas loin ? Je vais... je vais encore chercher...
Puis il est parti en courant et en appelant son frère, pour me laisser seule, horrifiée.
J'ai soudainement revu ce morceau du mur écrasé dans la rue. Le sang qui coulait en dessous. Et j'ai repensé à la taille du rocher. Il était plus gros que moi, mais si un adulte avait été écrasé en-dessous, un de ses bras, une de ses jambes, ou même sa tête, auraient certainement dépassé. Pas les membres d'un enfant.
Les choses se sont brouillées dans ma tête, et de toutes mes forces je me suis persuadée que j'avais tord, que je n'avais pas de preuves. Laran pouvait être n'importe où.
Toutefois, malgré toute ma volonté, lorsque le temps a passé, que Laran était toujours introuvable, j'ai su qu'il était mort quelque part dans le district de Shingashina, même si j'avais toujours l'espoir à que je me trompais et qu'il s'était seulement perdu dans la foule des réfugiés, qu'il avait trouvé une famille et qu'il vivait heureux.
Mais au fond de moi, la vérité était plus que certaine.
Je n'avais pas non plus retrouvé Saül le fils de l'homme aux cheveux roux. Je ne savais pas s'ils étaient saufs tous les deux.
Et tous ces événements, toutes ces incertitudes causées par ces gens disparus, par la menace palpable des titans à l'encontre de l'humanité, m'ont amenées, sans réelle grande surprise à choisir mon métier futur : entrer dans l'armée. Je ne me voyais pas faire autre chose. J'étais pourtant de nature assez flegmatique et j'aimais me prélasser, j'étais feignante. Mais je n'avais plus envie de rester sans rien faire à ruminer inutilement. Le discours de l'homme avait déclenché quelque chose en moi. J'étais restée la même, cependant j'avais simplement développé une envie d'agir très encrée. Je voulais me battre contre les titans pour vivre en paix par la suite. C'était un souhait impossible et irréalisable, tous me le disaient, mais j'étais déterminée. Je n'avais pas la haine d'Eren, le garçon qui avait promit d'éradiquer les titans, mais j'étais proche de son objectif. Je voulais me battre, par tous les moyens possibles, pour comprendre d'où venaient ces titans et savoir comment les tuer. Pour enfin les éradiquer.
-FIN-
Texte 2:
Spoiler:
Rouge Sang
Je n'ai plus rien à perdre, plus rien à sauver. 10 heures du matin, et pas une miche de pain. La journée va être longue. Si seulement ce vieux avait eu l'obligeance de me donner un crouton, je n'en serais pas là. Je ne vis plus, je survis. Et j'ai faim. J’ai tout perdu dans cette rue, et je vais, moi aussi, mourir ici, à petit feu. Je n'ai jamais connu ce district autrement que dans la peur et le désarroi face aux titans qui rôdent autour des murs, tel des vautours, en attente de l’écroulement de leurs proies. Tout le monde a peur d'eux, tout le monde les craint, mais après tout, n'est-ce pas là un don que la nature leur a fait de n'avoir qu'à dévorer des humains pour survivre ? N'est-ce pas elle qui leur à donner cet instinct ? Ils n'ont pas le choix, ils ne sont pas conscients de leurs actes. Pas comme ces pleins de pognons qui nous tues à coup de poignard dans le dos, sans aucune pitié. Je me demande vraiment qui est le plus inhumain dans l'histoire. Dans tous les cas je suis ici, assise dans ce putain de pays, dans cette putain de ville, dans ce putain de district, sur ces putains de pavés qui me gèlent l'arrière train, dans ma putain de misère. Même mon chien est un imbécile. Il n'est bon qu'à me suivre, même pas capable de me ramener un rat, ni même un chat ! Si ça continue, c'est ce sac d'os qui fera un allé simple au fond de mon ventre, je le jure ! « Eh ! Toi, dégage de devant mon magasin, tu fais fuir les clients ! » Désolé mon bon monsieur, mais prenez-vous en à votre gueule si vous n’avez pas de client, elle fait encore plus peur que moi ! Par contre, vos rondeurs me semblent bien appétissantes, si j’étais vous, je ne traînerai pas trop seul ici, un titan peut surgir n’importe quand et vous feriez une entrée divine ! Voilà ce que j’aurai pu éventuellement lui répondre, si j’avais encore mes dents, et la force de parler. La seule chose encore accessible à ma pauvre carcasse, c’est la pensée. Bien sûr, impossible de bouger de devant la baraque de ce porc, je me suis donc pris deux ou trois coup de pied dans le ventre, histoire de mourir encore plus vite. J’ai mal, j’ai faim, je souffre. Une vague de chaleur rempli alors mon corps, petit à petit. C’est une jeune enfant, elle chante. A travers sa voix, j’entends la gaîté, la douceur, l’innocence, la naïveté. Tant d’émotions balayées de mon être. Et puis plus rien. Le néant. La petite fille ne chantera plus. Un pied, un immense pied vient de se poser violemment sur le sol. La panique. Les cris. Les pleurs. Ils sont là. Tout s'accélère, et tout me semble totalement irréel. J’ai réussi à survivre jusqu’ici, je peux enfin le voir, ce massacre que j’attends depuis si longtemps. Tous, ils vont tous mourir, sans exception. Ils vont payer. Quelle belle mort. Cela fait 5 minutes exactement que les titans ont élus domicile à l’intérieur du mur. Tous ces moutons sont morts. Et moi, je suis là, assise, sans force. Aucun titan n’a tenté de me dévorer, pour le moment. Peut-être qu’ils me prennent pour morte ? De toute façon, c’est hors de question que je meurs de faim, et mes minutes sont comptées. Je n’attends plus que lui, celui qui va faire de ma vie un douloureux fragment du passé. Un mouvement, je dois bouger, vite. La seule chose que j’arriverai à faire est de lancer un râle de douleur. Je ne sais pas si cela va suffire pour attirer l’attention, mais peu importe. Qui ne tente rien n’a rien.
Il m’a entendu. Enfin. Je le vois, ses yeux me fixent, comme un chien fixerait de la couenne. Je suis insignifiante, pourtant il ne peut s’empêcher de vouloir me dévorer, goulûment. Il me prend dans sa main. Je sens sa force écraser mes côtes. Du sang sort de ma bouche. Je n’ai plus assez de force pour sentir la douleur. C’est pitoyable. Si j’avais à décrire la tête de mon assassin, je dirais qu’il a de belles dents, pleine du sang de ses victimes. Ses gencives sont rouges, et sa peau est rouge. Et c’est dans cet amas de couleur chaude que mon corps est devenu froid, répandant un lit de de pétale de rose sur le sol. Puis, le vide.
Texte 3:
Spoiler:
Il était une fois...
Il était une fois comme à chaque fois, une histoire tout à fait banale dans un monde extraordinaire. Des pages du passé, Des lignes entraînantes, Qu'on s'efforçait de raconter ; Par pur respect ou par simple peur du futur.
C'était un enfant tout à fait simplet, ni trop faible, ni trop fort. Heureux et joyeux, colérique ou même nerveux. Il n'en restait pas moins gentil, le cœur pur, les idées vagues, l'espoir intense et l’innocence resplendissante.
Et pouvions-nous lui en vouloir ? Les rêves étaient nombreux en ce monde ; La découverte, l'espoir, l'imagination alors qu'on était enfermés entre ses murs. Pourtant, il n'y avait rien à s'en plaindre.
C'est ce qu'ils pensaient tous. C'est ce qu'il pensait lui. Et c'est ce qui le différenciait ; Il rêvait de liberté.
Une simple devise -Ou même espoir perdu- qui lui permit de vivre une vie simple d'un jeune enfant entre ses confrères alors qu'au fond de son cœur, l'espoir de pouvoir un jour voir son futur respecté lui donnait une raison de vivre.
It was like a dream...I never thought I will do it.
Le temps passe, les années se succèdent et tout enfant se tranforme en homme. -Ou femme *tousse* - Et notre même personnage grandit ; C'était indéniable. Il avait acquis sagesse et corpulance uniquement afin d'atteindre son but. Simple espoir, rêve lugubre, futur ensanglanté.
Etait-il fou ? Ou simplement masochiste ? Ou peut-être un faible naif qui croyait aux miracles -ce qui était déjà plus logique- ?
On ne le saura jamais. Mais peut-être était-ce cette même décision qui le rendait respectable. « Il avait rejoint un bataillon. »
Garnison ? Exploration ? Ou élite ? Qui sait...En soit y avait-il une différence ? N'étaient-il pas en soi tous des idiots qui se livraient à leurs idéals, ou simplement la mort gratuite ? -si je puis me permettre- Ou est-ce cette simple bêtise qui nous les faisaient les respecter...
Just idiots that choised Death.
Passant outre ce fait, les journées furent monotones avec une pointe d'espoir que chaque jour serait meilleur.
Idiot...Huh.
Il était une fois comme à chaque fois, ou plutôt spécialement, un jour maudit, magnifique, qui marqua une renaissance. Ruines, déchêts, sang et rêve piétinés ? Ils existaient, ils étaient bien réels ! Plus éffrayants que dans les contes ! Titans...Cauchemar...N'était-ce pas magnifique ? Leur cris, leurs souffrances. Mais avaient-il vraiment rêvé de les voir ? Tel un prédateur se tenant devant sa proie, aucune possibilité de fuite n'était permise. Alors pourquoi ? Pourquoi avaient-ils cru que ses simples murs les auraient protégé ?
Escape Now or Never.
Bêtes enfermés entre ses cages, Heureux qui vivaient dans leurs visions, Réalité qui nous rattrape. Notre personnage était faible, aucunement spécial, ni un héros ou même un personnage secondaire. Un simple passant qui essayait en vain de se battre, de tenir face à la menace par instinct de survie. Mais le pouvait-il réellement ? Paralysé, intrigué alors que ses pensées se bousculaient. Pourquoi eux ? Pourquoi doivent-ils souffrir ? Et pourquoi, les dévoraient-ils sans pitié ? Ces êtres si différents mais pourtant si semblables, ne voyaient-ils que massacre ?
No, we can't Escape...
Son espoir, ses rêves, ses souhaits furent détruits, brisés, devant ce qui semblait être l'ennemi de l'humanité ou le simple miroir qui reflétait l'horreur d'un être vivant.
En un dernier cri de désespoir, déchirant, une autre histoire arriva à sa fin. Cet enfant qu'on eut suivit, vous parait-il éloigné ? Ou ne serait-ce simplement pas les dernières lignes d'existence de tout être qui croyait encore à l'espoir et qui vit en ce jour mémorable le cauchemar vivant ?
If Titans are horrible then God is cruel to let them exist.
Il était une fois comme à chaque fois, un conteur tout à fait banal qu'on surnommait Dieu ; Et qui vous racontez en ce moment même l'histoire d'un peuple qui l'amusait..
Seriez-vous prêts humains à suivre ce conte qui se répète ? Et bien...Pourquoi ne pas parier ? Sur la survie de l'humanité...
GAME OVER.
Texte 4:
Spoiler:
Ma patrouille et moi faisions notre travaille habituel et l'ennui régnai malgré la bonne entente du groupe. Nous étions 6, et nous sortions a peine de la 103ème brigade d’entraînement des jeunes recrues. Nous étions les 6 premiers du groupe , moi j'avais terminé 4ème. Le 1er était Yuro , dynamique et agressif au combats il est toujours la pour ses coéquipiers , en d'autre terme c'était le soldat d'élite de ce groupe de recrue. Le 2ème enfin la 2ème s’appelait Ema , une vraie tacticienne qui était aussi dotée d'un don en tri-dimensionnalité. Dans tout les cas j'avais une escouade d'élite digne de ce nom , nous nous étions durement préparés a toute éventualités contre les titans. Ça faisais deux semaines que nous étions devenu soldat en attente pour choisir nos affiliations. Personnellement je désirais resté en ville pour protégé la population comme la majorité de mon escouade excepté Ema qui voulait partir en dehors des murs. En plus d'être vraiment intelligente elle avait la curiosité qui faisait qu'elle s’intéressait au monde extérieurs. Elle désirait vraiment voir le monde extérieur car ses parents qui étaient tout les deux des soldats du bataillon d'exploration sont morts en dehors des murs. Elle voulait comprendre comment était la violence qui avait tuée ses parents et voir pourquoi ils ont succombés .Yuro lui était du même camps que moi , il voulait protégé la population en cas de catastrophe et c'est exactement ce qui allé ce passé ce jour la .
Au matin, je disais en revoir a ma mère , et je partais avec ma père qui était aussi soldat mais lui s'occupait de la défense du roi il partait donc assez loin. Quand j'arrivais a l'artillerie fixe pour l'entretien un grand éclair frappa juste devant nous tous et nous fûmes projetés a plusieurs mettre avant de nous rattraper in extremis au mur. Nous descendions en bas au près de la population et retrouver une autre escouade. Le chef Hannes nous fit patienté le temps d'avoir une explication quand une main apparu sur le haut du mur. Une main gigantesque dont nous ignorons la provenance quand une énorme masse sortait d'un épais nuage de fumée. Une tête énorme .. C'était un titan , il était colossal. A peine le temps que nous avons pu l'identifié un énorme choc vint frappé la mur et toute l'escouade ainsi que celle de Hannes fûmes projetés une nouvelle fois bien plus loin ce coup-ci. Les débris des murs s'envolaient dans le ciel avant de s'écrasés sur les habitants du district. Les rochers faisaient déjà bon nombres de victimes. Cette vision était horrifiante des enfants , des mères qui portaient des nouveaux nés ce faisaient écrasés. Mais le pire resté a venir.
Les titans faisaient leur entrés dans le district de Shiganshina , les débris venaient du mur. Le mur avait été briser par ce titan colossal ! L'escouade de Hannes restait sur les lieux tant dis que nous partions alerté la population en cours de route on voyaient encore et toujours des cadavres sous des rochers .. Ema ne pouvait pas retenir ses larmes , c'était la seule fille du groupe mais c'est elle qui prévoyait chaque faits et gestes de l'escouade. Nous frappions a toute les portes , criés a tout bout de champs l'arrivé des titans dans nos rues. Les habitants pris de panique couraient partout pour fuir la menace.
L'avancée des titans nous fît croire le pire : Est ce que l'escouade de Hannes sans est sorti indemne ?
Mais sans plus tardé nous allons devoir prendre les armes car de plus en plus de titans approchent des maisons et des habitants. Encore des pauvres personnes ce faisaient dévorés sous nos yeux, au loin on pouvaient apercevoir Hannes sauvé un petit garçon et une jeune fille, il les portés sous un bras et l'autre l'épaule derrière lui un titan un titan de 7m portait une femme. Sur cette vision Ema craqua une nouvelle fois, mais on voyait dans son regard une forme de haine grandissante envers ces titans mais l'émotion la submergeait encore. Un titan de 5m arrivé vers un homme et son enfant qui couraient pour échappé au titans , tout bonnement stupéfait aucun membre de l'escouade ne réagis, et sous les cris de chacune des deux personnes nous étions incapables de bougé. Mais Yuro ce lança avec ardeur sur la nuque du titans mais un 2eme arrivé aussi et la c'est moi qui me lança dans la bataille, Yuro évita la main du 2eme titans et fonça comme l'éclair sur la nuque du titans et sauva le père et l'enfant et moi je m'occupais du 2eme titan sans grande difficulté. Yuro était un excellent soldat qui était capable de lire dans les émotions de chacun de nous. L'enfant de l'homme l’enlaça dans ses bras et lui demanda ce qu'il allait faire maintenant et Yuro répondit :
« Je vais sauvé cette ville de tout les titans pour que tu reste en vie et puisse vivre avec ton père et ta mère heureux, compris ? »
L'enfant répondit d'un large sourire et le père en larme nous remercia de les avoir sauvés .
Notre escouade nous félicita mais ce n'était pas le moment pour ça et Yuro le fit comprendre a tous :
« écouté moi bien ! Nous devons nous battre, nous avons offert nos cœurs lors de l’entraînement , nous devons faire preuve de courage ou nous mourrons tous sans avoir bougé contre ces monstres. Nous devons faire en sorte de protégé la population et ne pas resté la bouche grande ouverte devant ces choses horribles auxquelles nous assistons ! Nous sommes des soldats , et nous devons offrir la liberté à ces gens ! »
Après son discours qui remonta le morale nous repartions vers la brèche avec Ema qui nous disait le plan a suivre en cas d'attaque et la formation a prendre.
Yuro avait fait grande impression et de ce fait devenait le leader spirituelle de l'escouade mais grâce aussi a son talent sur le terrain. Ema aimait vraiment beaucoup Yuro, elle était collé a lui la majeur parti du temps et ca n'avait pas l'air de déplaire a Yuro, une sorte de relation c’était ouverte entre eux. En chemin vers la brèche nous avions du intervenir plusieurs fois et toute l'escouade participa au nettoyage des rues avec grande efficacité et une très bonne entente. Mais nous ne pouvions pas sauvé tout le monde des titans beaucoup de civils se faisaient encore mangés par les titans.
En arrivant a la brèche nous pouvions voir l'escouade d'Hannes. Il c'était passé un carnage ici.. Il ne restait plus qu'un seul soldat vivant mais il lui manquait un bras pour se battre mais il se battait encore et blesser les titans pour survivre. Yuro accouru le sauvé de la masse de titans autour de lui et le ramena vers nous. Il nous expliqua comme quoi la situation avait mal tourné et que son escouade c’était fait avoir en cause du surnombre et qu'il perdit un bras en sauvant un partenaire qui mourus quand même par la suite. Une vingtaine de titans débarquèrent de la brèche. Bien trop pour notre escouade mais ce n'était plus le moment de reculé.
Yuro et Ema prennent la tête du groupe, nous devions être rapide et précis pour être efficace mais le nombre joué contre nous , six contre vingts , mais nous pouvions le faire je croyais en mon escouade composé de personnes a grand talents dans ce domaine. Ema attaquait avec furie un titan de 7m accompagné de Yuro moi je m'occupais d'un titan avec un autre membre quand 2 d'entre nous furent attrapés, le soldat de l'escouade d'Hannes intervint alors rapidement en coupant le muscle de la main d'un titan d'un seul coup de lame et fît lâché l'emprise du titan sur le soldat mais en retombant le titan écrasa le soldat d'Hannes.
Sous le choc notre attention baissa considérablement , même sous les effets du discours de Yuro. C'était la première fois que ça arrivait , nous perdions notre premier soldat. Yuro d'un cri nous rappela a reprendre conscience et a nous battre pour le vengé alors la sous l'effet de la colère nous terrassions une dizaine de titans mais même avec la vitesse d’exécution deux de nos soldats sont morts au combats et a chaque fois la même rage de la mort de nos camarades nous faisait amplifié nos attaques.
Nous battions les 20 titans et déplorions la mort de nos 3 camarades Nous n'étions plus que 4 a pouvoir défendre la zone. Nous étions en train de ramassé les corps qu'une autre vague de titans arrivait.
Nous n'étions pas prêt alors qu'un déviant arrivait a toute vitesse a l'intérieur du mur et écrasa le corps de notre 4eme ami et du cadavre qu'il portait . Je m'empressais de sortir mes lames mais je me fît projeté contre un mur je ne pouvais plus bougé pour le moment. Yuro et Ema, les deux derniers debout s'établirent un plan rapidement et passèrent a l'attaque . Yuro attaqua les jambes du déviant le fît tombé et Ema l'acheva du coup fatal a la nuque. Vu le surnombre inconsidéré de titans Yuro me releva et nous partions.
Quand j'eus repris mes forces, Ema et Yuro furent content de me voir ouvrir les yeux a nouveaux, mais pas moi car devant nous une trentaine de titans . Nous étions 3 : Le sacrifice ultime.
Ema nous briefa et nous sortions nos lames fin prêt a combattre quand une escouade de renfort arriva pour se battre a nos cotés ils étaient une bonne dizaine. Que des jeunes recrues qui n'avaient pas encore étaient confrontés a la peur des titans. Ema les briefa eux aussi sur la situation tous étaient en pleins stress et certains voulaient renoncés a se battre. Yuro intervint :
« Tu préfère mourir courageusement ou comme un lâche ? » Un blanc se créa et laissa l'escouade de jeune stupéfait de voir Yuro parlait de cette manière. Mais le jeune ne dit rien et Yuro se mit devant avec Ema. Une autre escouade de l'autre coté attaqua la horde de titans qui se trouvé devant nous il étaient 5.
Ils tombaient les uns après les autres , tous aussi courageusement les uns que les autres.. Yuro ne pouvait pas assisté a ce spectacle sans rien faire alors il ce lança et toute l'escouade le suivit pour le combat , le dernier moment certainement de notre escouade !
Dés le début 3 jeunes recrues sous l'effet du stress manquais la nuque du titan et se firent dévorés.
Yuro , Ema et moi aidions les jeunes recrues en manque d'expérience sur le terrain même si mon dos me faisait souffrir le martyre. Déjà 5 titans abattu mais d'autre encore arrivèrent encore et encore nous nous battions sans relâche en comptant les soldats qui tombaient. Nous n 'étions plus que 6 a nous battre. 8 titans abattus et 2 autres recrues mortes au combat A bout de force Ema , Yuro et moi nous battions sans relâche pour vengé nos frères et sœurs morts pour l'Humanité encore 1,2 , 3,4,5 autres titans abattus mais ils en restait encore une vingtaine. L'afflux de titans diminuait mais notre force aussi. Nous fatiguons tout les trois lorsque qu'Ema ce fit attrapé par un titan de 10m, Yuro réagi instinctivement pour découpé la nuque du titan et sauvé Ema qui repartie directement se battre et d'autre titans tombèrent encore quand Ema se refit attrapé mais Yuro ne vit pas Ema se faire prendre, j'essayais d'intervenir mais un titan s'interposa . Je dois l'éliminé rapidement avant qu'Ema ne se fasse dévoré mais il était déjà trop tard Ema commençait a pénétrée dans la bouche du titan quand Yuro la vit il s'empressa une nouvelle fois d'intervenir il attrapa Ema la jetta dehors et ce fit directement haquet par le titan. Ema n'en revenait pas et moi non plus .. Je perdis tout moyens tout comme Ema nous entrons dans une colère noire et attaquons les titans avec force et rage nous les fûmes tous tombés.
Après cette bataille Ema tomba dans mes bras en larmes je sentais la tristesse au fond d'elle , un traumatisme s'installait au fond de mon être comme dans le sien, la perte de Yuro nous affectaient très profondément et je n'arrivais pas a contenir les larmes de Ema,. Cette perte pour elle venait amplifiée la perte de ses parents. Ces titans qui avaient pris tout ce qu'elle avait de plus chère pour elle. Ses larmes coulèrent encore et encore et je me sentais d'autant plus coupable de ne m'être sacrifié a la place de Yuro pour qu'il puisse vivre leur histoire a deux. Je te le promet Yuro je protégerais Ema
Et ce jour là l'Humanité s'en est souvenu.
Alors, vous avez vu? Ils ont bien travaillé! Prenez votre temps pour lire, et ne faite pas juste un coup d’œil!! Ils ont un bon niveau!!
Un des compétiteur m'a envoyé un deuxième texte. Pour représenté son travail, j'ai mis le meilleur à mon gout, mais lors des résultats je vous rajouterai l'autre^^
Messages : 1392 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 24 Localisation : Derrière toi... Bouh!! Artolas
Sujet: Re: Résultat du premier concour Sam 26 Oct - 21:46
Attention vous avez jusqu’à demain pour votez!!
Messages : 145 Date d'inscription : 20/10/2013 Age : 26 Localisation : Makaï Gedomaru
Sujet: Re: Résultat du premier concour Lun 28 Oct - 17:39
On est déjà le 28! qui est l'heureux gagnant? :D
Messages : 1392 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 24 Localisation : Derrière toi... Bouh!! Artolas
Sujet: Re: Résultat du premier concour Mar 29 Oct - 12:30
Excuser moi du retard >.<
Donc, voici les résultats: En troisième position: Le texte 3 de Natu avec 2 voix En deuxième position: le texte 4 de Eren38 et le texte 2 StrawmBulle avec 3 voix chacun Et en première position le texte 1 de Kora!!
Félicitation à tous le monde et merci de votre participation!! Personnellement j'ai préféré le texte de Straw... N'hésité pas à commenter les textes!!
Je rajoute le deuxième texte de Eren38 qu'il avait fait en plus:
Spoiler:
Ce jour tant craint, allé finalement arriver.
Un éclair s'abattu en dehors des murs et secoua le district. Un long silence c'est installé a Shiganshina , je voyais seulement 3 autres enfants courir vers la place, C'était Armin , Eren et Mikasa qui couraient a toute allure pour voir d’où venait cette énorme « BOOM ». Je vais a mon tour en courant sur la place en priant que ce n'était pas les titans qui avait brisé le mur , mais au fond de moi je savais que quelque chose ne tournait pas rond. J'arrivais près d'Eren quand je vis l'expression de son visage qui fixait le haut du mur, je voulais pas regardé le haut du mur je ne voulais pas voir ce qui effrayé autant Eren quand je vis le reflet d'une main dans les yeux d'Eren. Je me suis retourné quand je la vis : Cette énorme main qui était accroché sur le mur et qui semblait soulever une masse considérable quand le bout d'un crane commençait a faire son apparition. Une tête horrible faite que de chairs et d'os apparaissait et une autre explosion ce fit entendre. Il avait brisé le murs des débris tués déjà bons nombres d'habitants du district et les titans commençait a s'introduire en grand nombres et envahissait les rues. Eren s'empressa de partir vers sa maison avec Mikasa , Je restai avec Armin et son grand père pour fuir sans savoir où se trouvé ma famille.
Je ne savais pas où était mon père , ma mère , ma sœur et mon chien mais mon père est soldat je ne m’inquiétais pas mais c'est lui qui devait s’inquièté pour moi. Nous allions vers le sud avec Armin et son grand père sous le bruit permanent des cloches qui sonnent pour annoncées le malheur qui s'abat sur le district. En chemin je voyais bon nombre de cadavres sous les décombres des murs et de ces énormes rochers en espérant que ce n'était pas quelqu'un de ma famille. Au loin on voyaient les soldats débarqués avec leurs équipements tridimensionnel et je distinguais mon père qui se dirigeais vers la brèche du mur il me vît et vînt a moi pour m’expliquai la situation : «- Quentin tu dois t'en allé et vite ! Tu va fuir avec Armin et son grand père , moi je dois sécurisé la brèche Mais c'est de la folie il y a bien trop de titans là-bas ! Tu va te faire tué ! Je sais.. Mais chaque titans et un homme en plus de sauvé et peut être que cet homme ce sera toi mon fils alors dépêche toi de partir d'ici et écoute bien ce que te dis le grand père d'Armin d'accord ? Ou est Maman , et Camille ? Ils sont morts .. ta mère est morte écrasée par un rocher avec ta sœur dans les bras » Cette nouvelle m'avait abattu et des larmes me montèrent très vites aux yeux, des larmes de tristesses et de rages comme toute personnes qui se ferait arraché sa famille par une bande de monstre jamais rassasiés de chaires humaines « Papa .. Venge maman et Camille dépouille les , arrache leurs la nuque avec toute la haine que tu as en toi .. JE NE LEURS PARDONNERAI JAMAIS ! Reste calme Quentin , je te promet que je vais réglé ce problème , je dois y'aller »
Il s'envola au loin et je continuais de fuir avec Armin , il me disait honnêtement que mon père avait de faibles chances de revenir vivant et je le savais la brèche c'est du suicide d'envoyé des hommes ce battre la-bas . Âpres plusieurs minutes de fuites je pensais a ma mère, que je ne reverrais plus jamais ni a ma sœur ! La soif de vengeance résonnait dans ma tête et je ne pouvais plus me contrôlé. Sans rien dire a Armin je fis chemin arrière et parti vers la brèche ou ce trouvais mon père. J'avais déjà l'âge de me battre mais je préférais péché et vendre mes poissons au marché plutôt que de m'engagé dans les garnisons. Je savais utilisé un équipement tridimensionnel mon père m'avais appris a m'en servir il fallait que j'en trouve un ! Avec les larmes qui coulait de mes yeux et la vision de ma mère sous un rocher et de mon père en larmes je n'avais qu'une seule envie c'était de tous les tués ! Je passais dans les ruines pour évité les titans qui marchaient dans les rues quand j'entendis un bruit de grappin de l'équipement et un cri horrible , ca doit être un homme qui doit se faire dévorer et j'entendis aussi la chute de quelque chose par terre : c'était un équipement , mais le titan n'était pas décidé a bougé de la. Il regardait dans le sens opposé a ma venu si je cherchais a prendre l'équipement, je pris mon courage a deux mains et y'allez a quatre pattes quand a peine sorti le titan me repéra et ce mis a essayé de m'attraper directement , mais il me fallait cette équipement sous peine de mort subite ! Je couru a l’intérieur de la maison ou le titan frappais de toute ces forces et s'écroula en même temps sur la maison. Je me dépêchais de courir prendre l'équipement et fuit rapidement en me balançant de bâtiments en bâtiments. Je pouvais apercevoir un nombre incalculable de titans au loin qui continuaient d'entrés par la brèche du mur je m’avançais de manière a évité le plus de titans sur mon passages et vis mon père au loin sur un toit d'un bâtiments avec son escouade je m'empressais sans réfléchir vers lui je m’élançais a toute vitesse quand soudain un titan frappa ma jambe et me fit perdre équilibre et me fit tomber les long des tuiles a 3 pas de mon père qui avait assister a la scène. Il accouru vers moi avec son escouade sous mes yeux comateux je les vis tous se faire attrapé par les titans. Samuel , Clément tout les amis de mon père se sont fait avoirs par ces brutes. Je tentais de me relevé mais avec la force du titan et ma chute ma jambe a du se brisé. Mon père se battait avec ténacité après plusieurs titans abattu on en voyait d'autre rappliqué au loin . « Quentin mais qu'est ce que tu fais la ?! Je vais tous les tués .. Pour maman .. Pour Camille .. Je vais .. les tués » A bout de force je ne pouvais presque plus parlé « Tout ce que tu a gagné c'est que nous sommes entourés de titans et que nous sommes que deux et que toi tu ne peux plus te battre on va mourir ici Quentin ! On va pas mourir .. je peux me battre .. Je vais les tués ! Fait le mort il y en a 3 qui arrivent ! » Mon père alla au contact en élimina 2 quand 2 autres arrivèrent encore par l'est il abattu le troisième mais le 4eme l'attrapa et il ce retrouva a terre en très mauvaise posture et moi qui était dans l'incapacité de me battre je voyais ce cauchemars sous mes yeux, une nouvelle fois en larmes. Tout mes proches vont disparaitres et moi je suis la a faire le mort . Je le voyais entrain de courir au sol dans l'incapacité a utilisé son équipement sous peine de se faire attraper en pleins vol. Il boitillait suite a la chute mais courant toujours, il tenait a sa vie comme moi je tiens a la mienne et a la sienne il se bat pour la conservé et moi je suis encore la a observé « Relève toi bordel ! » Je pris appui contre un mur a bout de force tira sur la nuque d'un titan et lui découpa mais l'autre titan derrière m'attrapa et m'empoigna d'une force extrême je ne pouvais plus respiré. Ma fin approché et mon père restait bouche bée devant cette action. Le titan me mis dans sa bouche mais mon père réagi et bloqua la bouche du titan et essaya de me sortir. Je n'avais plu la moindre force mon père me tenait par le pied : « Quentin sors de la ! J'ai plus de force lâche moi fuis ! Je peux pas faire ca ! Je peux pas perdre toute ma famille Quentin ! » Et a ce moment précis un autre titan attrapa mon père et en sortant il découpa un morceau de mâchoire au titans et moi je glissais encore et toujours au fond de sa gorge toujours sans la moindre force « Paaaaaaaaaa ! »
Et ce jour la l'Humanité s'en est souvenu .
Messages : 91 Date d'inscription : 17/07/2013 Age : 27 Eren38
Sujet: Re: Résultat du premier concour Mar 29 Oct - 18:21
Trop cool ! Encore au coude a coude avec Poulpe ><
Messages : 285 Date d'inscription : 19/07/2013 Age : 24 Localisation : Dans une cave, vous me rejoignez? Natu
Sujet: Re: Résultat du premier concour Jeu 31 Oct - 18:45
Hwaaan, félicitations tout le monde /o/ *danse*
Messages : 278 Date d'inscription : 27/05/2013 Age : 29 Kora
Sujet: Re: Résultat du premier concour Jeu 31 Oct - 21:34
Bon... jm'y attendais pas du tout aha x) Merci beaucoup, mais surtout, surtout : bravo à tout le monde, vos textes étaient vraiment super, j'ai adoré les lire ! :D
Hawn mais Erenouchou, votre rivalité avec mon Poulpe durera jusqu'à quand ? :3
Messages : 184 Date d'inscription : 16/07/2013 Age : 26 Localisation : Sous l'Océea~~n ♪ StrawmBulle
Sujet: Re: Résultat du premier concour Ven 1 Nov - 19:49
OH, MA MORUE A GAGNE! Je suis fière de toi ma Morue haha ! Olala, le Renou, un jour, je te vaincrais ! è.é Oh merci Artolas, c'est trop d'honneur pour moi, mon si petit être, ma si petite chair T__T
Et c'est vrai: BRAVO A TOUT LE MONDE ROCK YEAH. On est tous des écrivains dans l'âme mamamia !